L’intelligence de la nature nous guide vers l’unicité du corps et de l’esprit, vers l’amour et la joie, si nous la suivons. A défaut si nous nous laissons guider par l’ego, notre chemin est dirigé par la peur et la douleur. Le libre arbitre nous permet de choisir la voie que nous voulons suivre.
Une certaine quantité de maladie, de douleur ou de tristesse font partie de la vie, notre cœur est programmé pour les supporter et guérir tout comme notre corps est programmé pour se régénérer après une blessure.
Le temps est nécessaire à la guérison d’une blessure physique comme il est nécessaire à la guérison d’une blessure émotionnelle. Le comprendre et l’accepter est signe de sagesse.
En étant pleinement conscient que ce sera difficile mais que nous nous en sortirons nous pouvons nous accorder le temps nécessaire et nous entourer de personnes bienveillantes, compréhensives et encourageantes. La dernière chose dont nous ayons besoin est que quelqu’un nous dise qu’il faut nous secouer et reprendre le dessus. Nous n’imposerions pas une telle violence à notre corps en cas de blessure, nous ne devrions pas le faire subir à notre âme.
Nous ne sommes pas des machines, lorsque nous souffrons, nous avançons au cœur d’une expérience profonde et significative. Reconnaître notre souffrance, l’accepter permet de comprendre qu’aimer, et en 1er lieu s’aimer soi, est la seule réponse. Pendant ce temps si nous nous retrouvons face à une douleur qui nous semble insupportable les larmes coulent et nous devons les laisser couler.
De nos jours les gens se sentent coupables d’être tristes car cela les rend momentanément moins productifs. Nous appliquons des règles économiques à des choses qui relèvent des émotions.
Les chagrins inhérents à la vie normale ne devraient pas être rejetés. Quand nos sentiments ont été profondément abimés, nous avons besoin de temps et de douceur pour nous reconstruire.
Ces chagrins sont des processus porteurs de sens si nous les acceptons sans réserve. Peu importe ce que la vie nous réserve, nous avons le choix de vivre chaque chose en profondeur, ou de rester en surface.